dépannage

Le dépannage d’un ventilateur s’appuie sur une méthode structurée qui relie symptômes, causes probables et actions correctives. On commence par la sécurité (isolement, consignation) puis par une lecture des alarmes et tendances : pression, intensité, vibrations, température, bruit. Une perte de pression évoque une fuite, un clapet bloqué, un encrassement de silencieux ou un raccord écrasé ; des vibrations en hausse signalent un déséquilibre de roue, un désalignement d’accouplement ou une dégradation de palier ; la surchauffe traduit souvent un défaut de lubrification ou une charge excessive.

Le contrôle visuel recherche corps étrangers, abrasion des aubes, assise insuffisante, desserrage de boulonnerie et détérioration des joints. On vérifie la continuité des conduits, la position des registres, l’état des filtres et la direction de rotation. Côté électrique, on mesure tensions et courants, l’état du variateur et des protections. Les mesures vibratoires (niveaux globaux, spectres) orientent vers l’équilibrage, le réalignement ou le remplacement de roulements. Les pertes de charge anormales guident vers le nettoyage, la reprise d’étanchéité et la correction de géométries trop abruptes.

Chaque action est documentée dans un plan d’intervention : cause retenue, pièces changées, couple de serrage, résultats d’essai, et recommandation préventive (fréquence de nettoyage, seuils d’alarme, réglage de vitesse). En capitalisant ces retours d’expérience, l’exploitant réduit les temps d’arrêt, améliore la disponibilité et sécurise durablement la performance aéraulique.